mercredi 24 décembre 2008

Manifestations 2010

Manifestations en l'honneur de Pauline Viardot

Année 2011

Concerts littéraires au cours desquels seront lues des lettres écrites par la cantatrice ou à elle adressées, en alternance avec l'interprétation d'airs d'opéras qui l'ont rendue célèbre.

Pauline Viardot au miroir de sa correspondance

Bellini, Donizetti, Gluck, Mozart
Meyerbeer, Rossini, Saint-Saëns, Viardot

Avec le soutien de la fondation La Poste


Temple de Pentemont
Jeudi 5 Mai 2011
20H20
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Théâtre de l'Hôpital Bretonneau
Vendredi 6 Mai 2011
20H20


Michèle Friang, présentation
Sayuri Araida, soprano
Marianne Séleskovitch, soprano
Oleksandra Turyanska, mezzo-soprano
Sérénade orchestra
clément Mao-Takacs, direction

Temple de Pentemont - 106 rue de Grenelle Paris 7ème
Réservation FNAC

Hôpital Bretonneau - 23 rue Joseph de Maistre Paris 18ème
Réservation 01 53 11 18 05


Deux représentations sont prévues les 20 septembre et 18 octobre. les renseignements seront donnés en temps utile.

Pauline Viardot, qui est-elle ?




Pauline Viardot, qui est-elle ?



Fille du grand ténor Manuel Garcia et sœur de la Malibran, égérie et interprète de compositeurs comme Berlioz, Gounod, Meyerbeer, Massenet ou Saint-Saëns, la cantatrice Pauline Viardot (1821-1910) est l’une des légendes de l’art lyrique du dix-neuvième siècle. De1840 à 1862, elle parcourut l’Europe sans trêve, suscitant partout l’enthousiasme effréné des amateurs de bel canto. Non seulement elle fut une extraordinaire interprète, mais elle contribua à l’évolution de l’art lyrique, en particulier par ses talents de tragédienne. Pour elle Gounod composa Sapho et Meyerbeer le Prophète, Berlioz réorchestra l’Orphée de Gluck.
Réputée laide, mais généreuse et intelligente, elle fascina Alfred de Musset, Ivan Tourguéniev qui lui voua une amitié amoureuse de quarante années, George Sand qui la prit pour modèle de Consuélo, les peintre Ary Scheffer et Eugène Delacroix, et, à certaines époques, Gounod et Berlioz

Photo ci-dessus : Pauline, élève de Franz liszt, au piano. Elle aurait pu être concertiste.


Organiste, pianiste, elle reçut, dans son salon parisien de la rue de Douai, à Baden-Baden, dans son château de Courtavenel ou sa villa de Bougival, tout le monde artiste de l’époque. Chopin, Liszt, Saint-Saëns, Clara Schumann, les frères Rubinstein, furent ses amis.
Musicienne complète, elle fut également compositrice et pédagogue. Chopin admirait ses mélodies ; ses opérettes de salon, jouées à Baden-Baden, étaient applaudies par le gotha mondain, et Liszt, après avoir réorchestré l’une d’elles, en dirigea lui-même l’exécution à Weimar.

A Baden-Baden comme à Paris rue de Douai, Pauline, dans son salon, jouait de l'orgue, deuxième photo ci-dessus.

Elle avait épousé, en 1840, Louis Viardot, grand érudit, grand chasseur et amateur d’art. Ils eurent quatre enfants dont deux réussirent des carrières musicales. Son frère, Manuel Garcia II, fut le spécialiste incontesté de la voix. La longue amitié qui lia pauline à Ivan Tourguéniev, de 1845 à la mort du grand écrivain en 1883, n’a cessé de fasciner biographes et chercheurs. La correspondance de Pauline nous livre sur ce point quelques lumières.


Bibliographie

Nicole Barry, Pauline Viardot, l’égérie de George Sand et de Tourguéniev, Flammarion, 1990 (épuisé).
Dietrich Fisher-Dieskau, Quand la musique nourrit l’amour, parution Allemagne 1990 ; traduction française Buschet-Chastel, 1995.
Michèle Friang, Pauline Viardot au miroir de sa correspondance, Hermann, 2008 (Ière photoc-dessus).


Discographie

Souvenir of a Golden Erd, Maria Malibran, Pauline Viardot
Marilyn Horn, orchestre de la Suisse romande Henry Lewis
Decca 1966
Pauline Viardot and Friends, Frédérica von Stadt
Vladimir Chernov
Anna Caterina Antonacci
Fanny Ardant
David Harper
Opéra Rara, London, 2007, 2CD ORR240
Pauline Viardot-Garcia, mélodies, lieder, songs
György Dombrάdi . Mezzosoprano
Lambert Bumiller . piano
ARS MUSI CI LC5152
Pauline Viardot-Garcia Songs
Karin Ott. Christoph Keller
Cpo DIGITAL RECORDING 999 044-2

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Par e-mail : mfriang@yahoo.fr

eliette.Paule@free.fr

Par courrier :

Association ˝A l’écoute d’Augusta Holmès et de Pauline Viardot˝
Résidence Mexico
65 rue du Javelot, 75013 PARIS




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La Présidente : Michèle FRIANG




Bulletin d’adhésion à l’association
“Á l’Écoute d’Augusta Holmès et de Pauline Viardot”, année 2010

Membre actif : 20 euros

Membre bienfaiteur : Libre appréciation

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Règlement
à l’ordre de l’association “A l’écoute d’Augusta Holmès et de Pauline Viardot“, à adresser au siège de l’association

mardi 23 décembre 2008

Augusta Holmès, qui est-elle ?




Compositeur, chef d’orchestre, interprète. Célèbre pour sa beauté, compagne de Catulle Mendès, amie de Villiers de l’Isle-Adam, Mallarmé, Liszt, Saint-Saëns, Franck, dont elle fut l’élève, Augusta régit sa vie comme son œuvre, avec la folle exigence du talent et la conviction des novatrices.


Elle est si belle qu'Henri Régnault, concourant pour le Prix de Rome, la prit pour modèle de Thétis apportant à Achille les armes forgées par Vulcain.. Le tableau remporta le Prix en 1886.


Augusta Holmès composa un opéra, des poèmes symphoniques, des pièces pour chant et orchestre, des pièces pour piano, des chants religieux., le tout dùment donné en audition dans des salles prestigieuses, et plus de 180 mélodies dont beaucoup connurent le succès. L’Ode Triomphale, pour le centenaire de la Révolution, c’est elle, Les Argonautes, c’est elle, La Montagne Noire, c’est encore elle.
L’ode symphonique Les Argonautes, dirigée par Colonne, la fit reconnaître compositeur à part entière par ses pairs, Liszt, Gounod, Franck, Saint-Saëns, Massenet ; Commandée par la Ville de Paris, L’Ode Triomphale, représentée trois fois en 1889 devant 22000 spectateurs, nécessita, pour un coût de 300.000 francs or, 900 musiciens et choristes, 300 figurants et les grandes voix de l’heure. Camille Saint-Saëns loua «la sûreté de main, la puissance et la haute raison avec lesquelles l’auteur avait su discipliner ces formidables masses chorales, dompter cette mer orchestrale ».

Toutes les revues consacrent leur page de couverture à l'événement. Ci-dessus, la photo du
Monde Illustré.

L’année suivante, la ville de Florence commandait à la musicienne un Hymne à la Paix qui mettait les foules italiennes à ses pieds. Sa renommée s’étendit jusqu’aux Etats-Unis et la ville de Chicago lui demanda de composer une œuvre pour l’Exposition de1893.
Il restait à Augusta une volée de marches à franchir : celles de l’opéra Garnier. Son opéra, La Montagne Noire, donné treize fois en 1893, se heurta aux rancoeurs suscitées par ses succès. L’un de ses détracteurs avoua, des années plus tard : « Nous ne souhaitons pas ouvrir les portes de nos théâtres et de nos opéras à des femmes auteurs ». Blessée mais imperturbable, Augusta persévéra. L’année de sa mort, elle travaillait à un nouvel opéra, Marie Stuart, et, ultime revanche, était en pourparlers pour la reprise de La Montagne Noire au Métropolitan à New-York.
Pourquoi, alors, fut-elle si vite oubliée ? Sans doute parce qu’elle ne fut pas un modèle de mère, qu’elle rejeta les codes mondains, que son intransigeance et sa farouche volonté n’étaient pas du goût de la bonne société. Et qu’elle s’entêta à faire un métier d’homme, à la différence d’autres musiciennes telles qu’Alma Mahler, Fanny Mendelssohn ou Clara Schumann.

Première image ci-dessus : Les trois filles d'Augusta Holmès et Catulle Mendès par Renoir.


Bibliographie
Barillon-Bauche Paula, Augusta Holmès et la femme compositeur, Paris, Fisbacher, 1912
Géfen Gérard, Augusta Holmès, l’outrancière, Paris, Belfond, 1988., épuisé
Pichard du Page René, Une musicienne versaillaise, Augusta Holmès, Paris, Fisbacher, 1921.
Michèle FRIANG Augusta Holmès ou la gloire interdite″, Editions Autrement, collection Mémoires, Paris, janvier 2003.
Ouvrage disponible au prix préférentiel de 13 euros, frais d’envoi compris, au siège de
l’association.





Discographie
NAXOS 8.550984 série patrimoine-"AUGUSTA HOLMES"(poèmes symphoniques)Orchestre Philarmonique de Rhéanie-Palatinat, direction: Samuel Friedmann Patrick Davi
ACCORD (1991)"Augusta HOLMES, choix de mélodies"-Eva Csapo, Soprano
5 mélodies d'A.Holmès figurent sur le CD6 Song by French Women Composer LORELT LNT 109 (ce CD se trouve difficilement)

Nos manifestations,, de 2003 à 2009

En l’honneur d’Augusta Holmès

2003, centenaire de la mort de la compositrice.

Conférence de Michèle Friang : 22 février, dans le cadre du "Cercle des amitiés lyriques", hôtel Bedford, 17 rue de l'Arcade, 75008 Paris.

Concert organisé en liaison avec la Mairie du IIIe , 8 mars, salle ADAC. Mélodies et pièces pour piano de Franz Liszt et Augusta Holmès. Avec le concours de Pierre-Henri . Ageorges, ténor lyrique, et de Sophia Vaillant, piano

Conférence-concert à l’Hôtel Du Barry, 19 mars, dans le cadre de "Culture et Entreprise", mélodies d’A. Holmès et de ses contemporains. Conférencière : Michèle Friang. Avec le concours de Pierre-Henri Ageorges, ténor lyrique, et de Grigori Abramian, piano.

Conférence-concert Musée Lambinet, 22 mars. Conférencière : Michèle Friang, récital de piano : Junko Hata, œuvres d’Augusta Holmè

Concert à l'église Saint-Roch
, 22 mai. Oeuvres symphoniques d'A. Holmès, C. Saint-Saëns et R. Wagner. Avec le concours de l'Association Symphonique de Paris, direction Claude Berrouet, de Françoise Levéchin-Gangloff, titulaire des grandes orgues de Saint-Roch, et la participation d’Isabelle Sabrié, soprano, de R. Dupoux et de Pierre-Henri Ageorges, ténors.
Exposition-Présentation de documents, Département Musique de la Bibliothèque Nationale de France, été 2003.

Concert de musique de chambre, salle des fêtes de la Mairie du XVIe, œuvres d’A. Holmès, C. Franck, R.Wagner, avec le concours d’O. Chaynes, G. Ibanez, S. Vaillant, piano, K. Checdlivili-Paget violon, P.H. Ageorges et R. Dupoux, ténors.

2005

Concert-conférence salle Rossini, avec le concours de la Mairie du IXème, 2 juin, mélodies d’A Holmès et de ses contemporains. Conférencière : Michèle Friang. Avec le concours de Pierre-Henri Ageorges, ténor lyrique, et de Grigori Abramian, piano.

2006

Concert-conférence avec le concours de la Mairie de Paris et de la Mairie du IIIème, salle des fêtes, 6 mars. Conférencière : Michèle Friang. Mélodies d’A. Holmès et de ses contemporains. Avec le concours d’Isabelle Sabrié, soprano, et de Michaêl Ertscheid piano.

Concert à l’Hôtel de Behague, monument classé, Résidence de l’Ambassade de Roumanie, 19 octobre, œuvres d’A. Holmès et Quintette avec piano de C. Franck, avec le concours d’O. Bourin, violoncelle, C. Nivet et O.Thary ,violons, C. Simonnot, alto, S. Vaillant, piano, P.H. Ageorges, ténor.


En l’honneur de Pauline Viardot

2004
Concert littéraire salle Rossini, mairie du 9ème arrondissement, 25 mai : Comment le chant inspira la littérature et la littérature inspira le chant. Mélodies de Pauline Viardot sur des poèmes russes, airs de Rossini et Bellini. Conférencière Michèle Friang, avec le concours d’Isabelle Sabrié, soprano, de Françoise Menghini, piano, Claude Larquier, récitant.

2006
Concert-conférence au musée Ivan Touguéniev à Bougival, 21 mai : Les Garcia, père et filles. Mélodies et airs de Manuel Garcia, Maria Malibran, Pauline Viardot, Vaccai, Meyerbeer et Bellini. Conférencière Michèle Friang, avec le concours de Pierre-Henri Ageorges, ténor, et Grigori Abramaian, piano.

2008
Concert-conférence au musée Ivan Touguéniev à Bougival, Ier juin : Pauline Viardot au miroir de sa correspondance. Airs de Marcelle, Scarlatti, Rossini, Gluck, Chopin, Liszt, P. Viardot Conférencière : Michèle Friang, avec le concours de Pierre-Henri Ageorges, ténor, et de Grigori Abramian, piano.

Concert-conférence au théâtre du Grenier de Bougival , 21 octobre : Autour de Pauline Viardot. Œuvres de Haendel, Rossini, Meyerbeer, Gluck,Lablache, Duprez. Conférencière : Michèle Friang. Avec le concours de Pierre-Henri Ageorges, ténor lyrique, et de Grigori Abramian, piano.

2009
Concert-conférence Salle Rossini, mairie du 9ème arrondissement, 10 janvier : Pauline Viardot chanteuse lyrique, organiste, compositrice. Mélodies, airs d'opéras et pièces pour piano de Marcello, Mozart, Rossini, Chopin, Donizetti, Saint-Saëns, Fauré. Conférencière Michèle Friang, Pierre-Henri Ageorges ténor, Sandrine Marchina-Kocchlin, soprano.

Conférence à l'Ancienne Mairie de Sceaux, 16 janvier : Pauline Viardot, une icône romantique, par Michèle Friang.

Concert de musique de chambre à l'Hôtel de Béhague, résidence de l'Ambassade de Roumanie, le 27 mai , oeuvres de Piotr Tchaikovski, Marcel Mihalovici, Alexandra Cherciu, Paul Viardot, Pauline Viardot, Manul Garcia, avec 0. Bourin, S. Paget - violoncelle, K. Chedlivili Paget - violon, G. Ibanez, T. Fèvre - piano, P.H. Ageorges, ténor.

Qui sommes-nous ?

Michèle Friang, Présidente

Michèle Friang, historienne, a enseigné au lycée pilote de Sèvres et participé à de nombreux travaux de recherches pédagogiques à l’Institut national de Recherches Pédagogiques. Spécialisée dans l’étude du XIX° siècle, particulièrement intéressée par les différents modes d’expression artistique et culturelle ainsi que par l’histoire des femmes, Michèle Friang a publié deux ouvrages aux éditions ″Autrement″ : Femmes fin de siècle (1998) et Augusta Holmès ou la gloire interdite (2003), ainsi que l’article Augusta Holmès, la femme et l’Opéra, revue L’Education musicale, mars/avril 2003.
Commissaire scientifique de l’exposition consacrée au peintre André Brouillet (1857-1914), au musée Sainte-Croix de Poitiers, été 2000, elle est l’auteur de la biographie de l’artiste dans le catalogue de l’Exposition, Editions ″ Le Temps qu’il fait″, Cognac, 2000.
Elle est intervenue dans le colloque Louise Michel, figure de la transversalité (Sorbonne, 11/12 mars 2005) et a participé à la rédaction de l’ouvrage Compositrices françaises au XX° siècle, Editons Delatour (2007). Présidente de l’association A l’écoute d’Augusta Holmès, puis de l’association A l’écoute d’Augusta Holmès et de Pauline Viardot, elle a organisé de nombreux concerts et concerts-conférences.